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AAHJ – Rapport d’Activités 2012
118
Lumaca
Logements d’urgence et de mise à l’abri
du CCAS et de l’AAHJ
Naissance et mort d’un non-dispositif
H
ISTORIQUE
Chapitre I : 2011, les premiers pas
L’été 2011 commence et avec lui le plan hivernal se termine.
Des familles restent sur le carreau, sans solution, sans droit,…
Le CCAS de la ville de Strasbourg met à disposition des logements loués dans des immeubles
voués à la démolition et finance un travailleur social basé à l’AAHJ.
En termes de chiffres, la photographie de la situation en décembre2011 nous montre :
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14 logements
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17 familles soit 68 personnes dont 32 enfants
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1 travailleur social.
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Deux familles régularisées ont pu accéder à un hébergement de stabilisation.
Huit nationalités sont représentées : les Arméniens et les Tchétchènes (Russes) sont de loin les
plus nombreux (11 familles). Nous hébergeons aussi des Géorgiens, des Albanais, des Kosovars,
des Macédoniens, des Serbes et enfin, des Maliens.
Tous les enfants sont scolarisés ou suivis par la PMI pour les plus jeunes.
En dehors de deux familles dont au moins un des parents est autorisé à travailler et d’une famille
bénéficiaire de l’ATA, toutes les familles sont sans aucune ressource financière ni droit à l’aide
sociale si ce n’est l’aide financière de l’aide sociale à l’enfance du Conseil Général.
Il est vraiment nécessaire de rendre hommage à l’énorme effort des associations caritatives qui
ont permis à toutes ces familles et en particulier aux enfants de subvenir aussi bien que possible à
leurs besoins quotidiens. Il faut citer les Restaurants du cœur, Caritas, la Croix-Rouge, l’Armée
du Salut, le Secours Populaire, l’aide sociale protestante, les conférences Saint-Vincent-de-Paul.