AAHJ – Synthèse du Rapport d’Activités 2015
5
Les places d’hébergement de stabilisation
Au 1
er
juillet 2015, le nombre de places d’hébergement de stabilisation est passé de 25 à 15 places
(soit 20 places sur l’année 2015), les 10 places ayant été transformées au sein du collectif en places
d'urgence. De ce fait, le nombre de travailleurs sociaux en charge de l’accompagnement social
global est passé de 3 à 2 ETP.
Le public accueilli est un public en situation de précarité, souvent éloigné de l'insertion
professionnelle et de l'accès au logement autonome. Sur proposition du SIAO, les admissions au
sein du dispositif font suite à un entretien téléphonique avec la personne référente puis un échange
avec le chef de service qui, avec l'accord de la Direction, validera ou non l'admission.
Une attention particulière est apportée aux relations interpersonnelles des personnes hébergées
d’où une vigilance accrue lors des admissions. Cette dimension d’équilibre dans les admissions
est d’autant plus importante que dans un même lieu d’accueil collectif de 55 places cohabitent trois
dispositifs distincts et deux règlements de fonctionnement différents.
Chiffres clés de l’activité 2015
→ 22 personnes dont 16 hommes ont intégré une place d’hébergement de stabilisation
→ 47 personnes hébergées dont 70% d’hommes sur l’année 2015
→ 30% des personnes accueillies se situent dans la tranche d’âge 18/24 ans
→ Un allongement de la durée moyenne d’hébergement qui passe de 296 jours à 475 jours
→ 1 435 personnes ont participé aux diverses activités d’animation mises en place
→ 33 personnes sont sorties du dispositif soit une augmentation de 47,6% par rapport à
2014
Constats :
- L’année 2015 ne peut être comparée à 2014 compte tenu de la diminution en cours
d’année du nombre de places d’hébergement de stabilisation ainsi :
× L’augmentation en nombre de sorties repose sur le fait qu’une partie des
personnes orientées l’ont été vers un autre dispositif de l’AAHJ : des places d’hébergement de
stabilisation en diffus
× 6 personnes ont fait l’objet d’un arrêt d’hébergement pour manquement au
règlement de fonctionnement ou non adhésion au projet d’accompagnement, ce nombre important
d’arrêts est à mettre en lien avec les difficultés d’orientation vers d’autres dispositifs plus adaptés,
des problématiques santé importantes et des possibilités en terme d’insertion professionnelle très
réduites.
Axe de travail :
- Comme en 2014, nous ne pouvons que constater que les dispositifs d’hébergement de
stabilisation ne se situent plus "entre" les dispositifs d’urgence et les CHRS. Cela est à mettre en
lien avec les situations qui nous sont orientées et pour lesquelles le cumul de difficultés et
l’antériorité des difficultés limitent les capacités d’autonomie des personnes.
Le travail de partenariat amorcé en 2015 devrait s’accroître encore en 2016, avec les professionnels
de santé, le SIAO et l’ensemble de nos partenaires.