Page 8 - Rapport d'activités 2013

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AAHJ – Rapport d’Activités 2013
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En ce qui concerne le GCSMS, il nous semble nécessaire de distinguer deux
dimensions :
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d’une part ce qui relève des difficultés de la structure en termes financiers. Il
convient de rappeler que suite aux décisions relatives à cet aspect de ses trois
membres en avril 2012, le GCSMS n’a plus de membres depuis le 31/12/2012 !
Les trois associations qui le constituaient ont néanmoins fait en sorte de maintenir
l’activité à plusieurs reprises au fur et à mesure de l’arrivée à terme d’échéances
fixées pour la reprise de celle-ci par un repreneur que s’était chargé de trouver
l’ARS, le maintien de cette activité faisant partie des priorités de cette dernière.
Cette situation perdurait encore fin 2013 mais devrait trouver une issue positive en
2014.
-
d’autre part les difficultés liées à l’intervention des infirmières au sein de certaines
des différentes structures des trois associations. C’est en particulier l’articulation
entre intervenants du secteur sanitaire et du secteur social qui a pu s’avérer
problématique. Sans entrer dans le détail, cela s’est traduit pour l’AAHJ, à l’HCE
en l’occurrence, dans un contexte de fortes tensions, par l’arrêt des interventions
de l’infirmière au cours du printemps 2013.
Le « pôle santé » de l’AAHJ, prévu dans le cadre du projet que nous avions élaboré en
2007 au moment du PARSA et de la mise en place de l’hébergement de Stabilisation
ainsi que, pour l’AAHJ, du CHRS, relativement ambitieux (3 temps partiels), s’est
limité, dès le départ, pour des raisons budgétaires, à un 0,8 ETP de Psychologue ; la
question de la présence infirmière ayant été traitée par ailleurs comme nous venons de
le voir. Là également, la question de l’articulation entre acteurs de champs différents a
posé problème relativement aux notions de places et rôles respectifs ainsi qu’en ce qui
concerne la notion de secret professionnel. Au-delà des questions interpersonnelles, ce
sont des conceptions différentes de la manière de réaliser notre travail qui se sont
opposées.
Dans le contexte « d’urgence perpétuelle » qui a caractérisé l’AAHJ depuis de
nombreuses années et connu un sommet en 2013, l’équipe de direction n’a pu se
constituer en tant que telle, ni formaliser suffisamment tout un ensemble de modalités
de fonctionnement, toute son énergie étant essentiellement absorbée par de la
coordination. Ce n’est ainsi qu’en 2013 qu’elle a pu dégager un temps de travail