Page 77 - Rapport d'activités 2013

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AAHJ – Rapport d’Activités 2013
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Les accès vers un appartement privé sont le fait de personnes qui se sont mises en couple (1
personne) ou de personnes qui ont un emploi (1 personne). Un seul usager a pu convaincre un
propriétaire privé de l’accepter comme locataire avec le seul RSA comme revenu, et cela c’est
fait par l’intermédiaire du BAL (service de l’association St Vincent de Paul) qui apportait
certaines garanties au propriétaire. Cette situation est tout de même préoccupante, cette
personne certes relogée se retrouve aujourd’hui avec un « reste à vivre » de moins de 200€
une fois le loyer et les charges du logement déduites.
Ce fait doit nous interroger, alors que nous savons que dans les nouvelles constructions en
logement social, les appartements de type T1 ne sont pas nombreux. De plus, la conjoncture
est marquée par des difficultés à accéder de manière durable à un emploi et donc à des
ressources suffisantes.
L’orientation vers les résidences sociales devient très souvent un choix « par défaut » les
personnes accompagnées préférant en général des lieux moins standardisés et un espace vital
plus grand. Au bout d’un certain temps, lorsqu’il est nécessaire de sortir de l’hébergement car
un travail d’accompagnement a été fait en amont, la résidence sociale devient presque la seule
solution possible.
Si cette tendance se poursuit, les associations qui assurent un accompagnement social global
devraient pouvoir rendre compte de ces faits devant les décideurs afin que les politiques
évoluent en prenant en compte les situations réelles et des besoins des populations les plus
fragiles.
Les sorties des familles
Les familles sorties ont toutes été relogées suite à une attribution de logement par un bailleur
social.
Ce public relève de fait de l'ACD. Nous observons qu'il y a de plus en plus de propositions de
logement émanant des bailleurs directement, et moins de contact avec la cellule ACD pour
des positionnements de famille.
Il semble qu'une famille qui a un salaire a un temps d'attente moins important pour une
proposition qu'une famille qui est bénéficiaire du RSA.