Page 7 - Rapport d'activités 2013

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AAHJ – Rapport d’Activités 2013
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Rapport d’Activités
Préambule
Après qu’elle ait survécu, en 2012, à la fin de mondes, pour l’AAHJ, l’année 2013 se
présentait comme la chronique annoncée de nombreux changements et déménagements. La
réalité va de loin dépasser nos prévisions. Or, aussi loin qu’il semble que l’on puisse
remonter, le nombre 13 est porteur d’une forte charge symbolique, caractérisée par son
ambivalence. Il est associé à la notion de malchance, voire de malheur, de fin, à laquelle
certains s’arrêtent ; pour d’autres, il est conçu comme annonciateur de (re-)commencement,
qui, inéluctablement, succède à la phase précédente et, en ce sens, de l’espoir et du bonheur
lié au renouveau, à la reconstruction, la refondation.
Sans vouloir aller plus avant ni donner un crédit particulier à cette approche
numérologique que chacun est libre d’apprécier (et dont, pour l’anecdote, les tenants feront
valoir que c’est déjà en 93, avec la mise à disposition de l’AAHJ de l’Hôtel du Château
d’Eau, qu’un nouveau cycle de l’histoire de l’association s’est ouvert), il nous semble que
l’activité de l’AAHJ en 2013 s’inscrit assez aisément dans cette dualité.
Cette année 2013 restera en tous cas, sans conteste de notre point de vue, un grand cru,
un millésime exceptionnel, pour l’association, en termes d’activité notamment, que l’on
considère tant la nature que le volume de celle-ci.
Difficultés,
Les nombreux et rapides changements intervenus en 2012/2013 à l’AAHJ ont mis à
jour et amplifié un certain nombre de difficultés internes, qui se sont plus particulièrement
cristallisées autour de questions relatives aux modalités de prise en compte de la santé des
personnes accueillies d’une part, de questions d’organisation compte tenu tant de l’évolution
du contexte général que du développement de l’AAHJ d’autre part.
Schématiquement, c'est-à-dire de manière quelque peu réductrice, nous considérerons
qu’elles se sont plus particulièrement concentrées autour de quatre points : le GCSMS, le
« pôle santé », la formalisation de l’organisation de l’association, notamment en ce qui
concerne la « cellule interne de gestion de l’hébergement » (CIGH), héritière de la défunte
« Centrale ». Elles ont généré de fortes tensions entre différents membres du personnel, eu des
répercussions sur le climat interne influant sans doute jusque sur la santé de certains salariés,
mis en évidence des questions de dirigeance et de gouvernance.