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AAHJ – Rapport d’Activités 2012
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Constats :
-
45 % sont bénéficiaires du R.S.A.
-
21 % de personnes sont sans ressources ni prestations
: cf. statut des personnes
-
16 % de personnes bénéficient de ressources ou de prestations soit faibles, soit non pérennes,
soit les 2 à la fois : STAGE, F.A.J., C.D.D.,
-
9 % bénéficient d’une A.A.H. et ne sont pas en mesure de travailler
-
7 % de personnes sont pensionnées et donc âgées de + de 60 ans
-
2 % des prestations témoignent d’une rupture de situation liée à la perte d’un emploi : cf.
bénéficiaires de l’A.R.E. 1 %, des A.S.S. 1%
III L’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL
L’accompagnement humain et social
En introduction à cette partie analytique concernant l’accompagnement social l’équipe des
travailleurs sociaux qui œuvrent à l’hce a souhaité interroger la manière de faire valoir le sens de
son travail auprès de la population concernée par l’action éducative et sociale menée au sein de
l’association. Puisque chacun sait que rendre des comptes sur le travail éducatif et social ne
saurait se réduire à le quantifier ! De la même façon qu’il ne saurait se réduire non plus au seul
suivi administratif où le plus important serait «
de faire des papiers
» si utiles soient-ils par
ailleurs.
En ces temps de crise où le travail social tend à se déliter, il est aujourd’hui primordial de
continuer à lui donner du sens à partir d’un questionnement continuel autour de nos pratiques, de
la manière dont nous accompagnons les personnes, des projets mis en œuvre… Il nous semble en
effet important de ne pas oublier l’identité d’une profession dont la nature et le sens même du
travail
sont intimement liés à la question du temps nécessaire à chaque personne pour
questionner et construire son devenir.
Cette question est fondamentale car elle constitue un véritable défi et enjeu dans bon nombre
d’accompagnements : celui de réintroduire une dimension temporelle auprès d’une population
qui par nature même est « hors du temps », pour laquelle justement le rapport au temps s’est
dématérialisé et auprès de laquelle la question du temps est à réinventer.