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AAHJ – Rapport d’Activités 2012
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Notre emménagement au Ried à Hoenheim, nécessité pour pouvoir bénéficier d’un hébergement
non dispersé difficilement maîtrisable dans le cadre de places d’urgence, a entraîné le
déménagement de l’équipe de stabilisation du Ried vers la Résidence ADOMA du Ziegelwasser
à Neudorf.
Comme annoncé précédemment, l’année 2012 a également été marquée par des évènements
importants. En effet, l’équipe a subi une seconde agression très violente qui a généré plusieurs
mois d’arrêt maladie pour l’un de nos veilleurs. L’arrêt maladie de notre veilleur a nécessité
l’embauche pour le remplacer d’un nouveau veilleur. D’autre part la démission de l’éducateur
spécialisé membre de notre équipe qui travaillait à plein temps a entraîné une augmentation du
volume horaire de deux autres membres de l’équipe déjà en place.
Pour résumer l’activité en 2012, nous pouvons dire qu’il y a eu un avant et un après
déménagement.
En 2012
le service a comme les années précédentes tourné à plein régime malgré une légère
baisse par rapport à 2011. A noter également sur 415 personnes, une répartition par sexe
légèrement en faveur des hommes par rapport à 2011 avec 219 hommes pour 196 femmes.
Mais une analyse quant au public accueilli nous parait beaucoup plus significative en se fixant le
repère du déménagement.
En ce qui concerne l’avant déménagement
donc au FJT Mâcon avec 10 places 115 et 10
places URGSIAO, nous avons accueilli un public pour 40% environ dit de droit commun et pour
60% environ relevant de la demande d’asile. Concernant les personnes dites de droit commun,
nous avons pu en général orienter ces personnes vers les dispositifs plus pérennes tels que la
stabilisation à l’HCE puis à René Cassin ou encore au Ried stabilisation. Pour les autres, nous ne
pouvons assurer guère plus qu’une fonction d’hébergement.
Comme les années précédentes, le travail réalisé n’a pas été toujours facile du fait que les
membres de l’équipe travaillent seuls et qu’ils sont parfois confrontés à des situations sinon de
violence ou d’agressivité et à des situations délicates qui ont souvent amené l’équipe à faire
appel aux services du 15 et même à devoir effectuer une HDT (hospitalisation à la demande
d’un tiers). La situation devenait d’autant plus compliquée que nous cohabitions avec des
familles de l’AUDA générant des soucis de compréhension quant à des règlements de
fonctionnement différents ou encore liés à la présence d’enfants sur le même étage donc que
notre public de l’urgence parfois assez désocialisé et pouvant parfois impressionner, créer un
climat d’insécurité même si cela n’était qu’au plan imaginaire.