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AAHJ – Rapport d’Activités 2012
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Toujours pour contribuer à faire face à la situation, à savoir des demandes non satisfaites
après 20h alors que les conditions climatiques étaient rudes, nous avons ouvert le 25
janvier 2013 à René Cassin un « accueil de jour de nuit » de 15 places afin qu’il n’y ait
personne dehors la nuit. Il s’est ajouté à l’accueil de jour de nuit hivernal géré depuis
deux années par Horizon Amitié à l’Espace Bayard, pour 30 places.
Par rapport à tout ce qui précède, la Stabilisation famille, le Pôle Famille, et le CHRS
« isolés », donnent l’impression d’une situation plus stable, et font presque figure de
havre de paix, bien que deux collègues aient aussi déménagé à René Cassin. Le
fonctionnement global semble moins impacté, sans minimiser la charge de travail et les
difficultés quotidiennes auxquelles les équipes ont su faire face.
Pour conclure, je souhaite dire que nous avons eu à faire face à des difficultés
importantes en 2012. Nous travaillons pour y remédier. Au-delà de ces problèmes, il faut
se rappeler que nous sommes dans un secteur un peu particulier pour un certain nombre
de personnes, qui, sans nous, seraient à la rue. Il me semble important de nous rappeler
que nous ne sommes pas dans n’importe quel type d’activité, de garder à l’esprit, le sens
de notre action.
Pour la réaliser, l’AAHJ s’appuie principalement sur trois piliers :
−
les financeurs avec lesquels nous tenons à souligner la qualité du partenariat, de
l’écoute et des échanges,
−
le personnel, pour lequel nous avons vu que l’année n’a pas été facile
−
les partenaires, qu’il s’agisse des membres de l’association qui représentent à eux
seuls un large échantillon de l’action sociale locale, des bailleurs, sociaux en
particulier, sans lesquels nous ne pourrions ni réaliser notre travail, ni trouver
d’issues pour les personnes que nous accompagnons, d’autres associations tout
aussi indispensables, telle que la Banque Alimentaire par exemple, que les
diverses actions que nous développons en direction de publics dont la situation de
précarité augmente, nous conduit à solliciter de plus en plus.
Nous ne pourrons citer tous ceux qui contribuent à nos missions et leur demandons à
l’avance de bien vouloir nous en excuser, mais nous tenons à tous les remercier
chaleureusement ici.