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AAHJ – Rapport d’Activités 2012
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Il convient d’y ajouter une des caractéristiques de l’Association qui est une évolution
forte et rapide, une variabilité de l’activité (plans hivernaux), souvent dans l’urgence.
C’est certes un point positif, mais il suppose adaptation, évolution, effort. Nous devons
constamment être innovants, réactifs, inventifs, pour nous adapter à cette donne-là.
Il s’agit donc aussi de notre organisation générale et de nos procédures qu’il faut redéfinir
dans la perspective de ce qui devrait être notre situation fin 2013, notamment avec le
regroupement de l’urgence, du DT et des 25 places de stabilisation de l’HCE sur un
même site et un siège externalisé.
Il me semble que l’élément majeur est relatif à la notion de place, même s’il n’est pas
aisé, pour chacun, de la trouver, dans ce contexte. Nous y travaillons : le Bureau de
l’association a arrêté au cours du premier semestre 2013 un plan d’actions dont la
mission confiée à M. Bauer fait partie. Il a également décidé de faire réaliser un audit
organisationnel externe. L’élaboration en cours de fiches de poste pour les personnels qui
n’en n’ont pas, en est un autre aspect, sans que tout ne puisse se résumer à ce type d’outil.
De l’activité
L’impact de tout ce dont nous venons d’évoquer se retrouve clairement au niveau des
données chiffrées qui rendent compte de notre activité. Pour le CHRS et le Pôle Famille,
les résultats de 2012 sont très proches de ceux de 2013, quoique qu’en légère baisse. Elle
résulte de l’impact de ce qu’il est convenu d’appeler « la crise ». Nous avons globalement
accueilli un peu moins de personnes, plus surendettées, qui accèdent moins souvent à
l’emploi ou s’y maintiennent plus difficilement, et demeurent plus longtemps en
hébergement faute de pouvoir, pour des raisons notamment pécuniaires, obtenir un
logement dans un marché de plus en plus tendu pour les appartements qui peuvent les
concerner, chez les bailleurs sociaux notamment.
Ces facteurs se retrouvent et influent de la même manière dans nos deux autres structures
de stabilisation, voire en hébergement d’urgence, mais ils ont été renforcés par les
circonstances décrites ci-dessus. Nous avons ainsi volontairement laissé décroître
l’effectif de personnes accueillies en urgence et au Ried stabilisation à mesure de
l’approche de la date des déménagements et l’absence prolongée de la salariée principale
du Ried a également eu un rôle. Au Ziegelwasser, les conditions d’hébergement
différentes nous ont demandé de modifier les critères d’admission du public et nous
avons collectivement éprouvé des difficultés, en 2013, à revenir à l’effectif complet.