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AAHJ – Rapport d’Activités 2012
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C’est pourquoi il nous faut rendre hommage ici à tous nos partenaires du secteur caritatif. Sans
eux, les familles que nous hébergeons n’auraient pas mangé souvent. Elles ont également
contribué à financer des abonnements aux transports en commun, des soins non remboursés, la
participation des enfants à des activités scolaires ou de loisirs, et aussi les timbres fiscaux
nécessaires aux démarches de régularisation. À titre indicatif, le record en termes de coût des
timbres est détenu par une famille qui a quatre enfants majeurs et pour laquelle nous avons dû
réunir plus de 4000 €. Il a fallu pour cela demander le soutien de quatre associations différentes
et du CCAS de la ville de Strasbourg.
Nous tenons tout particulièrement à remercier les Restos du cœur, Caritas, les conférences Saint-
Vincent-de-Paul, l’Armée du Salut, le Secours Populaire, le Home Protestant, la Croix-Rouge
Française et la Banque Alimentaire du Bas-Rhin.
Depuis novembre, nous avons commencé à organiser notre propre distribution alimentaire.
Celle-ci est destinée au départ à un petit nombre de familles localisées dans le même immeuble à
la Meinau. Mais avec le temps, nous développons notre propre service de distribution qui touche
aujourd'hui une soixantaine de familles. La banque alimentaire pourra difficilement nous fournir
davantage. Par ailleurs, cela représente un travail énorme que l'on peut estimer à 0,5 ETP.
La seule aide financière institutionnelle à laquelle nous avons eu recours est l’aide financière de
l’ase(AFASE). Même si elle est limitée dans le temps, elle a constitué la ressource essentielle
pour compléter des colis alimentaires qui suffisent rarement à subvenir à l’ensemble des besoins
d’un enfant ou d’un adolescent. Elle a aussi financé la rentrée scolaire et des tickets de cantine.
Scolarité
Tous les enfants que nous accueillons sont scolarisés et, à quelques exceptions près, ils sont
assidus aux cours et obtiennent des bons résultats. Ils sont souvent beaucoup plus à l'aise en
français que leurs parents.
Près d'une centaine d'enfants, ont fréquenté l'école primaire où l'école maternelle et nous n'avons
pas eu de problème pour leur inscription. On peut en dire autant pour ceux qui étaient scolarisés
en collège. C'est après que cela se complique, surtout pour les enfants proches de la majorité. Il a
fallu parfois batailler ferme pour concrétiser leur inscription dans des filières professionnelles.