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AAHJ – Rapport d’Activités 2012
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A l’occasion de l’accueil à la mi-mai 2013 d’un stagiaire de l’ENA, la pertinence de
l’expression de phase transitoire qu’utilise le Président de l’association m’est apparue
dans toute son ampleur. Comment expliciter clairement à une personne extérieure à notre
champ d’activité, pourtant issue d’un secteur relativement proche, non seulement la
situation sur le plan immobilier que nous venons de décrire, mais aussi l’évolution de
l’organisation et de la réalité de nos diverses formes d’intervention ?
Ainsi par exemple, l’hébergement d’urgence a changé de lieux, mais aussi de public, et
de « Chef de Service » en novembre 2012; les 35 places de stabilisation de l’HCE sont
devenues 25 auxquelles s’ajoutent 15 places au total de Dispositif Transitoire, dont 5
issues de l’urgence, le « Ried stabilisation » est aujourd’hui « éclaté » dans le bâtiment du
Ziegelwasser…
Toutes ces modifications ne concernent pas que les lieux mais aussi nos modalités de
travail, voire sa nature. Quant au Lumaca et aux plans hivernaux, qui aboutissent
aujourd’hui à une pérennisation, ce sont des dispositifs aux formes d’intervention
variables et sujettes à de multiples évolutions.
Force est de constater un fort contraste : l’AAHJ à une bonne image par l’activité et par
le travail qu’elle réalise, notamment auprès de ceux qui la financent, mais un problème
interne a pris de l’ampleur.
Il a de multiples causes liées au contexte général et à la succession de changements, qui
génèrent des craintes, notamment relatives aux orientations budgétaires, et donc par
rapport à l’emploi. L’AAHJ fait aussi ce qui est en son pouvoir pour concilier
subventions en baisse et charges en augmentation. Il faut rappeler que l’Etat nous laisse
les déficits et reprend les excédents.
Par ailleurs, un ensemble de questions sur l’avenir se posent : pour combien de temps, par
exemple sommes-nous à l’ex-auberge de jeunesse, où ira le siège…?