Page 9 - Rapport d'activités 2014

Version HTML de base

AAHJ – Rapport d’Activité 2014
9
spécificités et la réorganisation du premier est engagée, des pistes sont à l’étude pour ce qui
relève de la structuration du second comme de la redéfinition du troisième.
IV)
Evolution de la situation du personnel
Nous avions indiqué l’année dernière que la multiplicité des changements en cours depuis
2012 s’était traduite par d’importantes tensions qui s’étaient principalement cristallisées autour
des questions de prise en compte des problématiques de santé des personnes accueillies, à l’HCE
notamment. La place de notre « Cellule Interne de Gestion de l’Hébergement » (CIGH) était
également fortement interrogée tant en raison du développement du SIAO que de l’évolution de
notre propre organisation. Sans plus entrer ici dans le détail, nous relèverons qu’en 2014, nous
avons procédé au licenciement pour inaptitude d’une salariée de l’hébergement de stabilisation et
conclu par voie de conciliation aux Prud’hommes cette situation conflictuelle. Nous rappelons
qu’il s’agit là d’une première sous notre direction de l’AAHJ. Notre collègue de la CIGH a, elle,
sollicité une rupture conventionnelle qui a mis un terme à la relation contractuelle. Une
travailleuse sociale a également sollicité ce type de rupture que nous avons accordée.
Des cinq cadres de l’association, deux sont absents depuis respectivement mars et août
2014. Les deux chefs de service présents, que nous tenons à remercier particulièrement dans ce
contexte, et nous-mêmes, avons pallié tant que faire se peut à l’absence de la chef de service de
l’HCE et du Ried stabilisation en mettant en place une organisation provisoire. Nos
remerciements vont aussi aux salariés concernés, notamment S. Chardin auquel nous avons
confié une mission de coordination temporaire de la partie Urgence/Stabilisation de l’HCE à
partir de début 2015, à D. Barrouillet pour son rôle de suivi des travaux se poursuivant sur ce
site, à A. Barbèche, coordinateur de Repaire sans présence de chef de service sur place ni
intervention de psychologue en interne, prévue à hauteur de 0,2 ETP…
Comme s’il n’y suffisait pas, au moins deux autres salariés, une accueillante sociale et un
veilleur, ont été absents de longs mois en 2014, ce qui a nécessité leur remplacement temporaire.
Nous ajouterons encore que l’année a été marquée par au moins deux conflits
heureusement inhabituels entre salariés de l’association. Ils nous ont demandé de prendre les
mesures appropriées et pouvons espérer qu’ils sont d’une manière ou d’une autre résolus. Nous
les considérons cependant comme l’un des indicateurs de la situation du personnel de l’AAHJ.