Page 114 - Rapport d'activités 2014

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AAHJ – Rapport d’Activité 2014
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b)
Augmentation de la charge de travail
L’autre aspect prégnant de 2014 est l’évolution des tâches qui nous sont confiées. Nous
avons été amenés, sans augmentation de moyens, à internaliser un certain nombre de tâches pour
lesquelles nos partenaires n’arrivaient plus à répondre à la demande :
Nous n’orientons plus que de manière exceptionnelle vers les associations caritatives.
Cela implique que nous ayons notre propre épicerie ou nous distribuons chaque mois
plusieurs tonnes d’aliments et de produits d’hygiène. Comme, malgré le soutien de la
Banque Alimentaire, de la Banque de l’Objet (nous avons participé à sa création) et de
l’Agence du Don en Nature, nous n’arrivons pas à répondre à tous les besoins, nous
complétons l’aide par des chèques d’accompagnements personnalisés comme le fait le
CCAS. Nous prenons également en charge les abonnements CTS (à tarif social
heureusement) ainsi que d’autres titres de transports pour les familles que nous avons
logées hors CUS.
Pour ce qui est du suivi des procédures administratives, les associations spécialisées sont,
elles aussi, débordées par la demande alors que leurs moyens diminuent. Nous avons
donc développé des compétences dans ce domaine et assurons un important travail de
rédaction.
Nous avons également ouvert une domiciliation postale.
Nous sommes aussi devenus instructeurs pour l’aide locale.
Pôle Emploi n’assurant plus l’aide à la rédaction de CV, nous suppléons sur ce plan.
Nous nous employons à développer des solutions pour que tous puissent accéder à des
cours de Français ainsi que des activités pour tous les enfants durant les vacances
scolaires.
De manière générale, l’équipe éducative tente de répondre, dans la mesure du possible, aux
questions du quotidien des familles accueillies. Dans un premier temps, pour répondre aux
besoins primaires puis, pour obtenir la régularisation et enfin, pour accompagner vers l’insertion
professionnelle et au logement.
Il ne s’agit pas d’un auto-missionnement mais d’accélérer le parcours et de réduire la durée
de séjour.