Page 113 - Rapport d'activités 2014

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AAHJ – Rapport d’Activité 2014
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Logement pour Familles Transitoire
LOFT
I)
Introduction
a)
Première année pleine de fonctionnement
2014 aura été la première année pleine de notre fonctionnement. Après avoir vécu durant
quelques mois comme dans un plan hivernal permanent avec quatre ou cinq déménagements par
semaine, nous avons pu commencer à poser les bases de notre organisation. Notre équipe est
constituée de quatre travailleuses sociales et d’un agent technique sous la responsabilité d’un
chef de service. Elle se voit pourtant confier la totalité du parcours d’insertion de familles dans
des situations complexes, du moment où elles sont déboutées de la demande d’asile à celui où
elles accèdent à l’emploi et au logement. Nos choix ont donc le plus souvent été dictés par le
souci d’efficacité.
Rappelons que notre dispositif, ouvert au printemps 2013 est monté en puissance
progressivement pour atteindre sa pleine capacité de 380 places fin novembre. Il héberge depuis
cette période près de cent familles dans quatre-vingt-dix appartements.
Le comité technique des LOFT ou nous sommes présents ainsi que la DDCS, le CCAS, le
CG et le SIAO se réunit toutes les cinq semaines. Il examine une liste de candidatures préparées
par la référente asile du SIAO et décide des admissions en fonction des disponibilités. Le
dispositif étant continuellement en pleine capacité, il faut qu’il y ait des sorties pour que des
admissions soient possibles. Le choix est difficile car plus de cent familles sont positionnées
pour une admission aux LOFT et il y a peu de sorties : la sortie de deux à trois familles par mois
peut être considérée, au regard de la situation des personnes accueillies, comme un très bon
résultat.
En effet, dans un contexte tendu tant dans le domaine de l’hébergement que dans celui du
logement les personnes font la quasi-totalité de leur parcours avec nous. Pour obtenir des
résultats, nous devons être en mesure de présenter des candidats qui ont non seulement un titre
de séjour solide (pas d’Autorisations Provisoires de Séjour) mais aussi les ressources nécessaires
pour payer un logement. Ainsi, la plupart des sorties se font soit directement vers le logement,
soit dans des dispositifs destinés à l’insertion des personnes régularisées le plus souvent en bail
glissant.