Page 9 - Rapport d'activités 2013

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AAHJ – Rapport d’Activités 2013
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significatif relatif à l’élaboration de fiches de poste, et elle n’a pu, jusqu’à ce jour,
organiser le travail nécessaire de (ré)élaboration de projets de service, qui, dans le
meilleur des cas, n’ont pas été retravaillés depuis plusieurs années.
La question de l’existence même de la CIGH et de son rôle nous semble
symptomatique de ce point de vue. Succédant à la Centrale du PHT, elle avait suite au
PARSA un rôle de centralisation et d’analyse, en lien avec les référents des personnes,
des demandes adressées à l’AAHJ, d’orientation vers les places disponibles, ainsi que
de gestion centralisée de notre base de données de l’hébergement. Avec la
réattribution de places d’urgence à l’AAHJ et les plans hivernaux, elle était notre
interface avec le 115, comme avec les travailleurs sociaux de nos partenaires en ce qui
concerne en particulier les places d’urgence « réservées » à ces derniers, que l’on
nommeraient aujourd’hui « urgence posée ». La mise en place progressive du SIAO,
d’hébergements tels que le « Dispositif Transitoire » par exemple, les évolutions
intervenues en ce qui concerne la gestion des orientations vers les plans hivernaux…,
sont venues fortement interroger son fonctionnement. Elles rendent aujourd’hui
nécessaire que l’AAHJ redéfinisse précisément les missions de la CIGH qu’elle
considère indispensables à son fonctionnement, dans le cadre d’un siège maintenant
externe aux structures d’hébergement, et en tenant compte de celles, croissantes, du
SIAO.
Etudes et perspectives
Sous l’impulsion du Président, le Bureau de l’association s’est saisi de ces difficultés
et a confié la responsabilité de la conduite d’une étude santé en interne à M. Bauer, Vice-
Président, ainsi que la réalisation d’un audit organisationnel à M. Bouffin pour le compte de
l’ISSM. Là encore sans entrer dans le détail de conclusions qui ont été présentées aux salariés
début avril 2014, ces travaux conduisent, sans surprise dirons-nous, à la nécessité d’une
refondation de l’association.
Dans le champ de la santé, il s’agit de positionner plus précisément cette
problématique dans l’ensemble de la politique de l’association, et donc des textes qui la
déterminent, de définir une culture commune à l’ensemble des salariés dans ce champ ainsi
que les modalités d’organisation des ressources tant internes qu’externes dont nous pouvons
disposer selon les spécificités tant des personnes accueillies que des dispositifs concernés, et
de mieux les formaliser. Une première mesure concrète allant dans cette direction est déjà en
cours avec la réalisation par l’IREPS d’une première formation concernant l’ensemble du
personnel de l’AAHJ.