Page 63 - Rapport d'activités 2013

Version HTML de base

AAHJ – Rapport d’Activités 2013
63
Au bout de six mois, s’il n’y a pas d’alternative, il pourra être proposé à l’usager
d’intégrer le CHRS ou le service Stabilisation de l’AAHJ.
Bien que relevant d’un hébergement transitoire, l’accompagnement social est similaire
à celui du CHRS. Il vise les possibilités de réinsertion. Outre l’importance de l’écoute,
l’accompagnement concerne toutes les questions relatives à la santé, à l’hygiène de vie
et à la sécurité, aux ressources et éventuelles dettes, à l’emploi-formation, aux
demandes de logement, aux liens familiaux…
4.
Coordination
Ce sont les conseillers d’insertion du SPIP qui nous adressent directement les
demandes d’hébergement.
La coordination avec les référents SPIP se fait avec le référent Ahmed FAOUZI du
CHRS, chargé du suivi de cette action. En cas de nécessité, des rencontres se font en
présence de la personne concernée.
5.
Accueil - Hébergement
Pour l’hébergement, jusqu’à fin 2012, les deux chambres étaient au départ au foyer
Adoma « Ziegelwasser ». Compte tenu de l’histoire de vie de ce public spécifique et
de leur hébergement antérieur en maison d’arrêt, ces personnes nécessitent un accueil
et un hébergement adéquats.
Constatant l’exiguïté des chambres (7.5m²) et l’insuffisance des commodités
nécessaires pour un meilleur « habiter », nous avons demandé, en 2012, à notre
partenaire Adoma de nous accorder des studios individuels. Ne pouvant répondre de
suite à cette demande, nous disposons aujourd’hui de deux chambres dans une unité de
vie avec cuisine et sanitaires communs.
Bien que cette nouvelle configuration représente un léger mieux, elle reste liée à une
contrainte importante : la cohabitation
.
Outre la gestion d’éventuelles questions
relationnelles, cette contrainte ne se prête pas tellement au respect de l’intimité des
sortants de prison. Cette question a été de nouveau débattue avec ADOMA, elle est à
l’étude actuellement.