Page 14 - Rapport d'activités 2013

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AAHJ – Rapport d’Activités 2013
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Les statistiques globales de l’association en 2013 ne peuvent donc être comparées ni à
celles des années précédentes, ni à celles des années à venir. Ce n’est qu’au niveau de chacun
des dispositifs préexistants et n’ayant pas connu de transformation importante qu’elles
peuvent avoir un sens. A ce niveau nous observons une relative stabilité ainsi qu’une
confirmation de la tendance que nous relevions déjà l’an dernier, à savoir d’augmentation de
la durée d’hébergement et donc de diminution des sorties. Elle nous semble le fruit d’un
ensemble de facteurs dont il nous apparaît difficile de distinguer précisément l’influence.
D’une part, nous avons là les effets de ce que beaucoup nomment encore comme « la crise »
avec, en particulier pour les personnes que nous accueillons, un accès à l’emploi, et donc
d’une manière générale à de meilleurs revenus, nettement plus difficile. Il s’y ajoute le
problème persistant d’accès au logement pour des personnes isolées dont les ressources sont
uniquement les différents minimas sociaux ainsi que le fait, en stabilisation notamment, de
personnes dont la situation administrative a évolué « négativement » depuis leur entrée. Enfin
nous pouvons penser que tous les changements intervenus au sein de l’association n’ont pas
été un facteur facilitateur en termes d’issues positives, quelle qu’ait été l’implication des
salariés.
Hommage et remerciements
Dans le contexte extrêmement particulier que nous venons de décrire, il nous paraît
indispensable, de la place qui est la nôtre, de rendre hommage et remercier tous ceux qui ont
rendu possible le travail considérable qui a été réalisé.
Nous commencerons naturellement par notre Président, « primus inter pares » comme
il aimerait sans doute à se définir lui-même. Plus encore, si cela est possible, que les années
précédentes, il a mis toute son énergie, sa détermination, sa ténacité, ses capacités, de
négociateur notamment, au service de l’intérêt supérieur de l’AAHJ, à laquelle nous pensons
pouvoir dire qu’il s’est entièrement dévoué depuis de très nombreuses années.
Nous insisterons sur le fait qu’il ne s’agit pas ici que de remerciements mais de saluer,
avec respect, l’œuvre réalisée. En ce qui concerne les années de sa Présidence que nous avons
vécues à ses côtés, il a conduit au moins deux « transformations radicales », pour reprendre la
terminologie des textes officiels relatifs à l’hébergement d’urgence en 2007 : du « PHT », le
dispositif historique de l’association qu’il avait, déjà, contribué à fonder et qui a fonctionné
pendant près de vingt ans, à l’inscription de l’AAHJ dans le cadre du PARSA, et de cette
dernière, qui voyait l’association gérer deux dispositifs certes déjà importants, à la situation
actuelle d’un ensemblier de huit dispositifs dans un cadre organisationnel et immobilier sans
commune mesure avec ce qui l’a précédé, dont le nouvel « Hôtel du Château d’Eau » est
évidemment la figure de proue.