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AAHJ – Rapport d’Activités 2013
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ce changement ne s’est pas limité à un discours, ne s’est pas payé que de mots.
C’est notamment à travers l’élaboration du « Projet Territorial de Sortie de
l’Hiver » qu’il s’est concrétisé localement. Même si elle reste délicate à mettre en
œuvre, l’option de la sortie de la « gestion au thermomètre » de l’hébergement a
bien été prise. Elle correspond à une demande déjà ancienne des associations,
portée également par la FNARS. La poursuite de la montée en charge du SIAO
s’inscrit à notre sens dans la même perspective tant d’adéquation entre demande
d’hébergement et pertinence de la solution proposée que d’observation sociale.
« L’activité » de l’AAHJ
Rendre compte de l’activité de l’AAHJ en 2013 dans ce nouveau contexte est la lourde
tâche qui nous incombe maintenant. Il semble en effet difficile d’éviter qu’elle ne risque
d’apparaître comme un inventaire « à la Prévert », même en n’en retenant que les points
principaux.
Classiquement, il s’agit de la gestion d’un ensemble de dispositifs essentiellement
« pérennes » : hébergement d’urgence et de stabilisation, CHRS, maison relais…, de la
participation aux plans hivernaux et de l’accompagnement de jeunes vers le logement (Pass
Accompagnement), qui pourrait donner une impression de simple continuité. Il y a déjà là
largement de quoi alimenter un rapport d’activité. Vous en trouverez les éléments les plus
significatifs ci-dessous dans les parties qui ont été élaborées par les chefs de service avec le
concours des équipes.
Depuis la mi 2011 s’est ajouté ce qui deviendra le Lumaca, au départ un partenariat
avec la Ville de Strasbourg, puis par son intermédiaire avec le Conseil Général, pour une
action d’hébergement humanitaire de familles avec enfants, en situation administrative
précaire.
En 2013, nous avons proposé ou développé cinq projets supplémentaires, l’un,
éphémère, « accueil de jour de nuit » dans le cadre du « dernier » plan hivernal, deux, le
« Dispositif Transitoire » et le « LOFT », qui impactent fortement les dispositifs déjà existants
(urgence, stabilisation, et Lumaca), un autre encore, d’urgence pour un public spécifique,
« Repaire », qui sera mis en œuvre début 2014. Quoique dans la « short list », notre projet
dans le cadre de l’appel d’offre national du Dihal est le seul à ne pas avoir été retenu.