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AAHJ – Rapport d’Activités 2012
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1. LE PASS’ACCOMPAGNEMENT EN CHIFFRES
Au cours de l’année 2012,
62
ménages ont été suivis, soit
55 %
de plus que l’année
précédente. Cela équivaut à
77 personnes adultes,
4 enfants de moins de 6 ans et 5 nouveaux
nés
. Le public évolue donc avec le doublement des situations de monoparentalité. Ce qui reste
stable en revanche, est la parité hommes femmes et la forte proportion
des 18-23 ans
.
La durée moyenne d’accompagnement des jeunes sortis du dispositif en 2012 est de
13
mois
ce qui confirme qu’il faut du temps pour avancer dans l’insertion professionnelle et/ou
locative. Ceci, d’autant plus que 34% d’entre eux sont sans ressources à l’entrée dans le
dispositif et 48 % sans emploi. Le challenge n’est plus seulement de trouver un logement en
adéquation avec les ressources des jeunes, mais d’abord et avant tout de les aider à accéder à un
emploi qui leur permettre de subvenir de façon autonome à leurs besoins.
Les trois vecteurs d’orientation principaux des jeunes vers le Pass’Accompagnement
restent la Mission Locale, le Service de Protection de L’Enfance Jeunes Majeurs et les Unités
Territoriales d’Action Médico-Sociale.
Une particularité de 2012
par rapport à l’année précédente a été le fait que 47% des
jeunes étaient déjà logés en entrant dans le dispositif, soit 12% de plus qu’en 2011. Parce que le
logement était inadapté aux ressources, à la composition familiale ou de mauvaise qualité, le
travail a alors consisté à aider au relogement. C’est ainsi que sur les treize accès au logement
réalisé au cours de l’année, sept ont été des relogements. L’accès au parc privé reste
prépondérant 61 %, mais il faut souligner que l’accès au parc social a augmenté de 23 %. Cela
est dû à la forte mobilisation des services du Conseil Général via l’ACD RDLS qui a permis de
cibler le public jeune comme public prioritaire. La mise en place de l’AIVS (Agence
Immobilière à Vocation Sociale) nous a ouvert de nouvelles portes vers le privé conventionné
que nous ne manquons pas d’utiliser. Logiquement, parce que nous avons accompagnés
davantage de familles, les accès se sont réalisés vers des appartements plus grands qu’en 2011.
Les coûts n’ont quant à eux pas explosé parce que ces entrées se sont faites essentiellement vers
le parc social.