AAHJ – Rapport d’Activités 2015
79
C’est durant cette étape que nous sommes le plus présents lors de visites à domicile dans les
appartements parce que la manière dont ceux –ci sont tenus est symptomatique du bon équilibre
de la famille.
Deuxième grande étape :
La situation administrative évolue et au moins un des membres de la famille obtient
l’autorisation de travailler.
A partir de là, le type de démarche change. En effet, on passe d’une aide essentiellement
caritative à une démarche visant l’insertion. L’inscription à pôle emploi et la recherche d’emploi
deviennent possible ainsi que le bénéfice de l’aide locale et parfois même des prestations
sociales.
Troisième grande étape :
Le titre de séjour devient stable et la famille commence à avoir des ressources.
En interne, elle ne reçoit plus du tout d’aide caritative et doit désormais payer une participation
aux frais d’hébergement.
Vers l’extérieur, les démarches vers la sortie sont lancées. Dans un premier temps, la famille est
inscrite au SIAO. Dès les premières ressources, elle est inscrite auprès des bailleurs sociaux. Et
enfin, dès que toutes les conditions sont remplies, les familles sont inscrites auprès des fonds
réservataires.
Intervention non liées à l’évolution de la situation administrative.
Evidemment, si l’évolution de la situation administrative à de fortes incidences sur les droits des
personnes que nous accueillons et les démarches qui sont envisageables avec elles, les
problématiques liées au comportement, elles, ne connaissent pas de délai.
Si certains incidents, ont des origines culturelles (l’égalité entre les hommes les femmes n’est pas
un acquis pour tout le monde) ou découlent des traumatismes vécus dans les pays d’origine, les
familles étrangères connaissent les mêmes problèmes que les familles françaises (éducation,
violences,…).