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AAHJ – Rapport d’Activités 2015
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L’accompagnement social
Dès l’entrée dans le lieu d’hébergement, un accompagnement social est effectué par un travail
social référent. Il a pour mission d’élaborer avec le ménage, les termes de cet accompagnement,
d’être un interlocuteur stable tout au long du parcours de celui-ci, d’assurer une cohérence et une
coordination dans l’accompagnement proposé, en lien avec des partenaires. Cette organisation
permet d’établir une relation privilégiée et d’avoir une vision d’ensemble de la situation.
L’accompagnement proposé vise à promouvoir leur autonomie et à réaliser un projet individuel
d’insertion ou de réinsertion socioprofessionnelle qui prend en compte leurs difficultés, leurs
atouts, leurs attentes et leurs besoins en vue d’un relogement autonome ou adapté.
Durant les premières semaines d’accueil, les rencontres avec le référent permettent de définir
puis de construire le projet qui se fera tout au long du séjour.
Les perspectives sont étudiées lors des bilans afin de permettre aux personnes de mettre des mots
sur leur demande d’accueil en lien avec ce qu’elles souhaitent élaborer comme objectifs et
comme projet à court terme. A cet effet, l’équipe réfléchit à une forme plus individuelle
d’écriture du contrat d’accompagnement. Des rendez-vous avec les personnes hébergées, le
travailleur social et la chef de service permettent de faire le point sur l’accompagnement et de
signer les prolongations du contrat d’hébergement.
L’équipe se donne des outils pour que ces personnes, plus fragiles que d’autres, puissent ne
plus être les systématiques perdantes d’un système qui les excluait jusqu’alors.
La santé
Entre les personnes qui ont une bonne santé, il y a celles qui ont des problèmes d’addiction des
problèmes de santé mentales et des problèmes de santé physique de tous types : cancer,
problèmes neurologiques, problèmes cardio-vasculaires, apnée du sommeil, diabète, troubles
squelettiques, problèmes oculaires, troubles néphrologiques, VIH et des problèmes de santé
cumulés.
La santé comprend toute la situation d’une personne et la précarité se fixe également au niveau
corporel. Notre travail est de s’assurer que les droits sont ouverts et que les personnes aillent
régulièrement consulter ou qu’elles fassent des bilans de santé. Nous les orientons vers les soins
les plus courants : dentaires, ophtalmologiques.